mardi 5 octobre 2010

La Grèce, nouvelle province chinoise

Le Premier Ministre chinois Wen Jiabao, a été reçu en grandes pompes par son homologue grec Geórgios Papandreou. Ces messieurs ont passé un pacte simple: Je te rachète ta dette et tu penses à moi quand tu ouvres tes marchés. L'accord actuel porte sur la marine marchande, les technologies de télécommunications, le tourisme ou l'importation de matières premières typiquement grecques, comme le marbre. Mais la Chine vise, à terme, de mettre un pied dans les secteurs suivants: construction, transports (chemin de fer et routier), téléphonie, télévision.
La Grèce entretient de très bons rapports avec la Chine, depuis 2008 et le rachat par le groupe chinois Cosco des terminaux du port du Pirée, premier pas chinois visant à l'intégration du marché européen.
La voix officielle chinoise nous apprend même que les Grecs auraient pris position en faveur de la Chine contre Taïwan.

On ne peut pas considérer l'Empire Céleste comme un investisseur ordinaire, au vu de sa situation politique. En effet, on voit que la Chine use de son pouvoir de persuasion économique pour faire taire les dirigeants étrangers quant à sa politique régionale. Ainsi, aucun des soi-disant Grands de ce Monde n'a évoqué publiquement la répression sanglante du soulèvement tibétain de 2009 ni le conflit ouvert avec Taïwan.


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